Le niveau de risque substantiel de VBG/EAS/HS est tributaire de la combinaison de plusieurs éléments dérivant d’une part à la mise en œuvre du projet et d’autre part au contexte général du pays.
Ainsi le contexte général du pays présente :
Et les risques relatifs à la mise en œuvre du projet sont,
– L’insuffisance d’information et de sensibilisation des communautés sur les risques d’EAS/HS et des mesures d’atténuation ;
– L’insuffisance de l’implication des femmes, des jeunes et autre groupes marginalisés dans les processus de consultation (accessibilité aux informations par des canaux spécifiques, contenu de message sensible au genre, rencontre de consultation adaptées / groupe séparés, formations, …) d’où la méconnaissance et la non prise en compte de leurs besoins spécifiques
– L’insuffisance de la prise en compte de la dimension VBG dans les mesures d’atténuation des risques liés à la mise en œuvre du projet ;
– Le manque ou l’insuffisance de prise en charge des cas de VBG/EAS/HS ;
– La méconnaissance des procédures de traitement des allégations d’EAS/HS.
-A l’afflux de personnel et travailleurs étrangers (y compris des femmes travailleuses et femmes et jeunes exerçant des Activités Génératrices de Revenus, générées par l’afflux des travailleurs du projet et à proximité des sites) dans les zones d’intervention du projet : le recrutement de la main d’œuvre et sa présence sur les sites des travaux, l’installation et le fonctionnement des bases vie ;
-Au déséquilibre de pouvoir entre les acteurs de mise en œuvre du projet et les populations bénéficiaires, dont pendant le ciblage des bénéficiaires ;
-A la non prise en compte de certains besoins sexospécifiques (par exemple des installations séparées par sexe, à accès facile, sûre pour les travailleurs comme des toilettes sécurisés pour femmes avec système de verrouillage à l’intérieur) sur les sites et dans les plans de construction des infrastructures ;
-Aux embauches de mineurs sur les chantiers.